Charles Lamboley

D’où venez-vous ?
Je suis originaire de Franche-Comté, une toute petite région tout au nord qui s’appelle les Mille étangs, vu que maintenant on est dans la grande région Bourgogne-Franche-Comté, alors je suis un voisin ! C’est en endroit situé en moyenne montagne, très froid en hiver, mais avec des gens très chaleureux.

Pourquoi ce métier ? Quel est votre parcours ?
J’ai un parcours assez riche, assez intense. Pas forcément dans le milieu du vin au départ, à l’origine j’ai fait une maîtrise en Histoire de l’art. J’ai fait mon diplôme de fin d‘étude sur l’art contemporain des étiquettes de vin, j’avais déjà un certain attrait pour l’environnement viticole. Suite à ça j’ai complété mon cursus dans le développement touristique avec un Master pro « tourisme et valorisation des territoires » et je suis parti en Auvergne. Suite à ça j’ai travaillé surtout dans le Doubs, le Jura dans le domaine de la gastronomie avec tous les vins du Jura, et ensuite assez naturellement je suis venu dans le Mâconnais. Ça fait 9 ans maintenant que je suis ici.

Pourquoi ici ?
C’était ma première expérience en Bourgogne. Je connaissais comme tout le monde la Roche de Solutré. J’étais attiré par le côté nature, préservation, mais aussi les axes de communication très importants avec le carrefour autoroutier, la proximité des grandes villes et de la montagne. C’est une région préservée qui ne demande qu’à être développée. Ce n’est pas l’endroit le plus connu de Bourgogne, mais quand le visiteur vient, il trouve ça merveilleux.

Votre endroit préféré sur le Grand Site ?
Ce n’est pas l’endroit le plus connu du Grand Site, mais l’endroit que j’aime particulièrement c’est le Monsard, c’est pour moi un lieu assez symbolique, assez emblématique du vignoble des Terres secrètes. Et puis de cet endroit-là on voit en même temps les éléments du Grand Site : Solutré, Vergisson, et on regarde aussi vers le nord qui nous emmène jusque dans le Haut-Mâconnais avec cette belle vallée viticole.

Votre meilleur souvenir sur le Grand Site ?
Pas le meilleur, mais en tout cas l’un des 1ers : lorsque je suis arrivé sur le secteur, des journalistes de Dijon cherchaient à faire un reportage sur la cave des Terres secrètes, ils souhaitaient qu’on fasse un reportage photo donc naturellement on est venus à la Roche de Solutré. On a fait de super photos, avec des mises en situation, j’ai joué le mari fictif pour illustrer une famille de visiteurs, on a fait un dîner fictif sur la Roche de Solutré à la tombée de la nuit, c’est un super souvenir !