D’où venez-vous ?

Je viens de Mâcon.

Pourquoi ce métier ? Quel est votre parcours ?

J’ai travaillé en restauration. Je suis resté en Bourgogne. J’ai travaillé à Chagny à la Maison Lameuloise pendant 5 ans.

C’était une vocation. J’ai toujours aimé manger et boire un coup donc ça aide (rires). J’étais plutôt parti sur des études scientifiques et finalement, en réfléchissant et en testant le métier, ça m’a plu. Je me suis lancé là-dedans, j’ai bien fait je pense.

Ce qui me plaît c’est la diversité, c’est jamais la même chose. Il y a beaucoup à faire surtout quand on entreprend. C’est ce qui est dynamique, c’est intéressant. Il y a plein de choses à faire, plein de points à améliorer, plein de choses à peaufiner. L’humain, c’est quand même des métiers qui tiennent vraiment à l’humain

Pourquoi ici ?

Le Moulin du Gastronome a été créé par mes beaux-parents, Sylvie et Philippe Boineau en 1989. Ils ont été pendant 4 ans à la Croix Blanche, un lieu-dit vers Sologny. En 1993, ils ont racheté le restaurant qui s’appelait le restaurant du Parc à Charnay qui était tenu par les Vanier depuis une trentaine d’années. Ils l’ont renommé Moulin du Gastronome et ils ont construit un hôtel en 2002. L’an prochain ça fera 30 ans d’existence de la Maison en tant que restaurateur.

Votre endroit préféré sur le Grand Site ?

C’est la sortie dominicale par excellence avec les grands-parents. On ne s’en lasse pas. Je suis revenu avec ma fille et ma femme, ça faisait très longtemps que je n’étais pas monté sur la Roche. C’était magique. Ça reste quelque chose d’exceptionnel.
J’aime bien être au pied de la Roche vers les vignes. Quand tu as cette espèce d’immensité qui te domine. Tu as une impression de grandeur avec toutes les vignes autour. En sachant que j’aime bien le vin donc ça me fait penser au Pouilly-Fuissé, ça me met tout de suite à l’aise.

Votre meilleur souvenir sur le Grand Site ?

La montée avec ma fille, c’est une histoire de transmission de patrimoine.