Gérard et Nathalie Sery

D’où venez-vous ?

Nathalie : Nous venons des Hauts de France et nous sommes en Bourgogne depuis une quinzaine d’années. D’abord au Nord de la Bourgogne à Auxerre et ensuite on est arrivés ici au Sud de la Bourgogne il y a une dizaine d’années de par notre profession. Nous travaillons tous les deux dans le secteur bancaire et au gré des mutations professionnelles, nous avons décidé de poser les valises à Solutré. On est toujours en activité. Le gîte c’est une activité annexe.

Gérard : on est arrivés à Mâcon en 2008 et à Solutré en 2012

Pourquoi ce métier ? Quel est votre parcours ?

Gérard : au départ le gîte c’était principalement pour la famille, les copains parce qu’on est sur un bon axe ici aussi bien à l’aller qu’au retour. Gérer le gîte ce n’est pas notre métier, alors on accueille essentiellement la famille et les amis, mais pas que. Après avec la retraite, peut-être qu’on évoluera. Le gîte ça nous permet de voir beaucoup de monde, de faire de belles rencontres. Dans la banque on voit un peu moins de monde, c’est plus les collègues maintenant parce qu’on est pas en contact avec la clientèle.

Nathalie : c’était l’objectif, la convivialité et c’est vrai qu’on a jusque-là toujours eu, que ce soit des groupes, des motards, des randonneurs, des jeunes qui se retrouvent, qui reviennent. Le site s’y prête énormément. Les gens sont ravis et reviennent. Avec la proximité de la gare de Loché, ça permet de faire regrouper tout le monde ici.

On n’est pas très bons en anglais ou en allemand mais en plus on a voulu pour l’instant rester discrets. On n’est pas sur les sites tels que Abritel. On a un site qui est avec l’office de tourisme de Mâcon, on nous trouve. La Mairie aussi nous a mis en avant sur son site. Et ça suffit aujourd’hui pour pouvoir fonctionner quand on a envie et rencontrer des gens intéressants. On a une capacité d’accueil de 8 personnes.

Pourquoi ici ?

Gérard : nous nous sommes rencontrés en 2002 à l’occasion d’un week-end vin ici à Solutré et mon épouse a toujours dit « un jour j’habiterais Solutré ».

Nathalie : c’est un coup de cœur depuis 25 ans. Le site, l’énergie, je me suis toujours sentie bien ici. J’ai eu la chance, avec la mutation, de venir en Bourgogne et on avait sympathisé avec un couple de viticulteurs dans le village depuis des années. Je leur avais toujours dit si un jour il y a une maison à vendre, vous m’en parlez tout de suite et grâce à eux on a trouvé cette maison qui était à vendre en 2010. Cette maison nous permettait à la fois d’y faire notre habitation et surtout d’y réaliser notre souhait qu’on avait depuis des années de faire un gîte.

Votre endroit préféré sur le Grand Site ?

Gérard : tout nous plait. On a des vues extraordinaires du haut de la Roche sur la vallée et sur le Mont Blanc. Le Mont Pouilly est extraordinaire. La balade du Mont Pouilly…

Nathalie : ce qu’on aime aussi c’est la route, tous les jours quand on rentre entre Davayé et Solutré. On se dit mais qu’est-ce que c’est beau à toute saison. On aime vraiment l’arrivée dans le village avec la Roche en arrière-plan.

Votre meilleur souvenir sur le Grand Site ?

Gérard : on cherchait une maison avec un potentiel. Quand on s’est mis dans le projet avec un bon architecte, on a pu avancer. C’était magique. C’était une année où on n’a pas beaucoup dormi, on a fait beaucoup de plans. On a fait énormément de plans !

Nathalie : on avait la contrainte mais qui est finalement nécessaire de l’architecte des bâtiments de France pour réaliser nos travaux mais ça nous a permis de faire vraiment quelque chose qui va très bien dans le village et on est très contents de la réalisation. Donc effectivement, la découverte de la maison c’était quand même un cadeau.

Gérard : On est prêt du restaurant. Pas besoin de conduire.

Nathalie : l’autre fois, on avait des motards qui sont allés manger au restaurant. Ça fait une bonne complémentarité

Gérard : l’autre moment, c’est quand même les we quand on reçoit les amis, de la famille et qu’on va prendre l’apéro là-haut, c’est extraordinaire et ça plait énormément

Nathalie : on monte avec nos bouteilles. On appelle ça l’ « Apéroche ». Ça devient une tradition !