D’où venez-vous ?

Je viens de Prissé moi, je suis né à Mâcon, originaire de Prissé. Pour raisons professionnelles, mes parents ont tourné un peu partout en France : Paris, Rouen, Nantes, Belfort quand j’étais gamin.

Pourquoi ce métier ? Quel est votre parcours ?

La grande distribution c’est comme Obélix : on tombe dedans quand on est tout-petit, et on en sort plus après ! J’ai toujours fait ce métier. Je n’ai pas fait de grandes études, j’ai fait mon service militaire pendant deux ans et à la sortie j’ai cherché du boulot. Je me suis retrouvé à travailler dans un hypermarché Auchan en région parisienne, et après j’ai continué dans ce métier, à divers postes. J’ai fait 10 ans en tant que collaborateur chez Auchan, Carrefour et Grand frais, et je me suis très vite mis à mon compte. J’étais premièrement consultant en urbanisme commercial, et après j’ai monté le Super U de Prissé, il y a 10 ans maintenant.

Pourquoi ici ?

Moi à titre professionnel, j’ai bougé. J’ai été à Paris, en Haute-Savoie, et quand j’ai voulu créer le magasin je l’ai fait sur Prissé. Ça me paraissait cohérent et logique de revenir aux sources. C’était une opportunité de le faire là, et ça avait du sens parce que c’est une région que j’adore, que je connais bien et quand on crée une entreprise c’est pour 20 ans, alors autant le faire dans un endroit où on se plaît ! Ça a pris du temps, implanter un magasin c‘est jamais facile, mais j’ai réussi à le faire là où je voulais le faire.

Votre endroit préféré sur le Grand Site ?

Solutré, c’est le passage obligé de chaque période de vacances avec des amis. Il y a à chaque fois le « pèlerinage » à Solutré, c’est la balade naturelle. Les amis ne passent pas ici sans qu’on les emmène au-dessus de la roche.

Votre meilleur souvenir sur le Grand Site ?

Dans une autre vie, je faisais de l’alpinisme et de l’escalade. Alors quand j’allais faire de l’escalade à la Roche de Solutré, je connaissais chaque centimètre carré de la roche puisque j’ai passé tous mes étés à grimper là-bas. J’ai commencé l’escalade à 10 ans, j’en ai fait pendant 15 ans, pour moi c’est un très très bon souvenir.