Burrier Georges

D’où venez-vous ? Je viens tout récemment de Lyon, où j’ai vécu les 10 dernières années. J’avais fait mes études secondaires là-bas et derrière j’ai enchaîné différents métiers dans la communication et le marketing avant de revenir à mes origines, pas natales puisque je suis né à Reims, mais j’ai vécu une bonne partie de mon enfance à Vinzelles. J’habite donc Fuissé depuis janvier puisque j’ai rejoint le domaine viticole appartenant à notre famille depuis 7 générations, situé lui aussi à Fuissé et tenu aujourd’hui par mon père. Pourquoi ce métier ? Quel est votre parcours ? Je suis, d’abord, issu du monde du sport ayant fait des études en STAPS à Dijon puis à Lyon. J’ai ensuite fait un Master 1 et 2 en communication à l’ISCPA, et derrière ce Master j’ai enchaîné différents métiers dans le monde de la communication, dans les assurances d’abord ; et là plus récemment j’ai été responsable de la marque de l’EM Lyon Business School, l’école de commerce basée à Ecully, à côté de Lyon. Donc voilà c’était vraiment le marketing et la communication mes premiers amours, puis j’ai été déçu par le monde de l’entreprise plus généralement, je tournais un petit peu en rond… Et c’est vrai que j’ai toujours aimé le vin, mon frère et mon cousin étaient déjà dans le domaine, donc il y a eu une espèce d’appel du pied qui est venu un peu plus tard que les autres. J’avais besoin de retrouver du sens dans ce que je faisais : travailler pour ce patrimoine, pour cette histoire familiale, ça avait vraiment du sens pour moi. J’ai donc intégré le domaine il y a un an et demi, d’abord en alternance via un Master spécialisé en management des vins et spiritueux à l’école de KEDGE à Paris. Donc je voyageais entre Lyon, Fuissé et Paris avant de travailler à plein temps depuis janvier au domaine. Je m’occupe de la partie communication/marketing qui est mon métier de base et sur laquelle on avait beaucoup de choses à faire au domaine, donc je suis encore en plein dedans, et je monte petit à petit sur la partie commerciale. Votre endroit préféré sur le Grand Site ? Ça va être un peu classique mais c’est cette Roche de Solutré que je vois tous les matins en montant dans mon bureau, parce qu’on a la chance, au Château de Beauregard où sont nos bureaux, d’avoir une vue magnifique sur les deux roches et en particulier celle de Solutré. Donc c’est vrai que ce panorama assez exceptionnel a marqué un peu mon enfance et encore aujourd’hui, c’est fort ! Et puis les premières ascensions sur la Roche de Solutré c’est quelque chose, bon pour moi qui ai un peu peur du vide c’était compliqué au départ, mais voilà c’est vraiment un endroit phare du coin. Votre meilleur souvenir sur le Grand Site ? Je pense que c’est quand j’ai monté pour la première fois la Roche de Solutré avec mes enfants, parce que j’ai deux petits enfants de 2 et 4 ans et on y est allés y’a pas longtemps. Ils étaient vraiment émerveillés de voir ça, de monter cette roche ! Donc c’est ça, la découverte de Solutré avec mes enfants.