Lola Lardy

D’où viens-tu ?
De base je viens de Bourg-en-bresse, et je fais mes études à Lyon.

Pourquoi ce métier ? Quel est ton parcours ?
Je suis en Master 2 Tourisme, management des territoires et des produits touristiques. Je sors d’une Licence d’anthropologie, et comme c’est un milieu assez fermé, j’ai cherché autre chose. J’ai toujours aimé l’histoire, faire des visites guidées c’est quelque chose qui m’attirait beaucoup, et j’ai envie d’être actrice d’un développement territorial plus durable.

Quelles sont tes missions ?
En tant qu’animatrice touristique, je touche à pas mal de choses. Je fais des visites guidées avec les groupes scolaires et d’adultes, je fais des ateliers sur l’archéologie. Je fais aussi de la communication avec les mailings, newsletter, communiqués de presse. Récemment on m’a chargée d’une mission qui s’appelle « Escapade nature sans voiture ». C’est une offre qui existe déjà depuis 2015, et je suis sensée la promotionner et la rendre plus visible en la renouvelant.

Pourquoi t’installer ici ?
J’ai choisi mon master parce que son intitulé évoquait mes envies, et j’ai ensuite trouvé cette alternance à Solutré. Mes grands-parents habitent à côté, je connaissais déjà la région, la roche, etc depuis que je suis petite. Et quand j’ai vu qu’un poste s’était libéré, je me suis dit que c’était l’occasion d’en apprendre plus sur la Préhistoire. C’est une période que je ne connaissais pas du tout, donc c’est une vraie opportunité pour moi d’ouvrir ma connaissance. Et puis justement, on est sur un Grand Site qui est classé, avec un label, sensible aux questions de développement durable, ça rentrait bien dans les clous de ce que je recherchais.

Ton endroit préféré sur le Grand Site ?
C’est un peu cliché, mais moi c’est vraiment le sommet de la Roche de Solutré. Y’a pas longtemps on y est allés avec mon copain, on a pris le petit-déjeuner au sommet, c’est vraiment beau, on a la vue sur toute la vallée et les petits villages. Je l’apprécie d’autant plus maintenant que je travaille au Musée de Préhistoire et que je sais ce qui s’est passé ici avec les hommes préhistoriques, j’ai un autre point de vue maintenant sur cette roche, je ne la vois plus tout à fait pareil. Je l’ai prise en affection je crois.

Ton meilleur souvenir sur le Grand Site ?
Depuis que j’ai commencé à travailler ici, il y a l’atelier vent et soleil qu’on a fait avec un groupe de collégiens de Davayé, et c’était super chouette. Les enfants étaient super engagés dans le projet, c’était vraiment sympa.

Qu’est-ce que tu veux que les gens ressentent quand ils viennent ici ?
J’aimerais qu’ils ressentent ce que je ressens maintenant que j’ai toute l’histoire en tête : qu’ils visualisent ce qu’il s’est passé ici à la Préhistoire. Mais aussi qu’ils se rendent compte que c’est un site classé qui est merveilleux au niveau de la nature, de la biodiversité et qu’on a de la chance d’avoir ça ici.